Bénédicte Belpois : Saint-Jacques

4ème de couverture :
« A la mort de sa mère, Paloma hérite d’une maison abandonnée, chargée de secrets au pied des montagnes cévenoles. Tout d’abord décidée à s’en débarrasser, elle choisit sur un coup de tête de s’installer dans la vieille demeure et de la restaurer. La rencontre de Jacques, un entrepreneur de la région, son attachement naissant pour lui, réveillent chez cette femme qui n’attendait pourtant plus rien de l’existence bien des fragilités et des espoirs.
Ode à la nature et à l’amour, Saint-Jacques s’inscrit dans la lignée de Suiza, le premier roman de Bénédicte Belbois. Avec une simplicité et une sincérité à nulles autres pareilles, l’auteure nous offre une galerie de personnages abîmés par la vie mais terriblement touchants. »

Ce roman m’a énormément conquise. C’est un vrai « coup de coeur » ! Une fois démarrée la lecture, j’ai eu beaucoup de mal à le lâcher ! Les personnages sont extrêmement attachants. Son écriture est légère et pleine d’humour. Je l’ai lu très vite, trop vite… Je regrettais presque de l’avoir déjà fini !

Quelques beaux passages :
« Je pourrais dire que la maison a pris la parole en premier, qu’elle m’a raconté, ce matin-là, sa solitude insupportable, ses petits maux et ses grandes douleurs. Je l’ai écoutée gémir, subjuguée, interdite; Je ne m’attendais à rien de semblable. »
– « Je me suis retournée, j’ai vu les montagnes et j’ai eu le souffle coupé à nouveau. C’est toi qui m’as dit ça un jour,  Jacques : depuis cette porte, on prend les Cévennes en plein
cœur. »
– « Tu t’étais trouvé un ami sûr à qui confier ton entreprise, je m’étais déniché une mère à aimer : Rose, jour après jour avait récupéré des forces et je m’étais aperçue qu’elle avait pris une place immense dans la maison et dans ma vie, malgré sa constante discrétion. »
– « Tu es dure, Palo ». Elle avait raison, j’étais dure avant de te connaître, Jacques, je n’avais de douceur que pour ma fille. Mon cœur était aride comme le désert de Gobi. »
– « J’ai pensé à Camille. J’aurais voulu faire la même chose avec ma mère. J’aurais aimé qu’elle soit suffisamment fragile pour me laisser l’approcher plus intimement. Qu’elle me doive quelque chose, que ce ne soit plus moi qui quémande un peu d’amour, de soins, toutes ces attentions qu’elle avait été incapable de me donner. »

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