Mélissa Da Costa : Tout le bleu du ciel

4ème de couverture :
« petites annonces.fr : Jeune homme de 26 ans, condamné par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) d’aventure pour partager avec moi ce dernier périple. »
Emile n’a plus beaucoup de temps à vivre. Il a décidé de fuir l’hôpital, la compagnie de sa famille et de ses amis. A son propre étonnement, il reçoit une réponse à son annonce. Trois jours plus tard, devant un camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d’un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa présence.

J’avais déjà beaucoup apprécié son livre Les Lendemains, mais celui-ci m’a encore plus émue. Je l’ai lu en très peu de temps car je n’arrivais pas à m’en détacher ! Beaucoup d’émotions, de sujets graves abordés avec délicatesse, une écriture pleine de sensibilité !

Quelques beaux passages :
–  » Il a compris beaucoup de choses en quelques heures. […/…] Il ne savait pas que ça pouvait être aussi doux et aussi précieux de changer une ampoule, de voir sa sœur sourire, de regarder « Questions pour 1000 euros » à côté de son père, de sentir sa mère s’activer autour de ses orchidées… »
–  » L’effort physique permet au mental de totalement lâcher prise. Les pensées se succèdent en tourbillon, mais un tourbillon calme et serein. »
–  » La vraie connaissance ne se mesure pas aux diplômes, Joanne. Ni au nombre de livres ingurgités d’ailleurs. Montre-lui les étoiles, les plantes qui naissent et qui meurent, la beauté d’un coucher de soleil. Fais-lui sentir les lilas et écouter les relents de la mer. »
–  » Son visage est baigné de la lueur dorée du coucher de soleil, ce qui accentue encore l’irréalité de la situation. Émile songe : cette fille est un poème. »
–  » Il a de la chance de faire ce voyage. Quelque part, il a de la chance de savoir qu’il va mourir très bientôt. Sans ça il n’aurait jamais pris le temps de partir, de voyager au cœur de lui-même, de voir les choses avec de nouveaux yeux. »
–  » Je ne suis qu’au début du chemin. La route est encore longue. J’espère que j’y arriverai, que je trouverai la conclusion de ma vie et que je partirai en paix. »
–  » Elle est comme ça Joanne… Un symbole d’espoir au cœur d’une terre de désolation. »

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