4ème de couverture :
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion.
A cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. car Tita possède d’étranges talents culinaires […/…][…/…] L’amour de la vie est exalté dans ces pages d’un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine.
L’auteur fait racontée l’histoire de Tita par sa petite-fille. J’ai beaucoup aimé ce récit « épicé, haut en couleurs, parfums et saveurs » où chaque recette est associée à un évènement de la vie des personnages ! Roman surprenant et attachant qui m’a fait penser à cet autre roman au réalisme magique que j’ai bien aimé « Le Parfum » de Patrick Süskind.
Quelques beaux passages :
– « Quand Esperanza avoua à Tita que le regard d’Alex sur son corps lui avait fait le même effet que l’huile bouillante au contact d’une pâte à beignets, Tita en déduisit que rien ne pourrait les séparer. »
– « Elle tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux de Pedro. Elle comprit ce que ressentait un beignet au contact de l’huile bouillante. »
– « La vie lui avait appris que ce n’était pas si facile, et que conquérir le droit de déterminer sa propre existence exigeait beaucoup d’efforts. »
– « Il faut rester à l’écart des personnes ayant une haleine glacée : leur seule présence éteint le feu le plus intense… »
– « Si Tita ne pouvait ni se marier ni avoir d’enfants, qui donc la soignerait sur ces vieux jours ? Quelle était la solution judicieuse dans ce cas ? Ou bien ne s’attendait-on pas à voir les filles qui étaient restées pour s’occuper de leur mère survivre longtemps au décès de leur génitrice ? »