1. L’Histoire du canal. | |
2. Nos étapes détaillées | |
3. Les préparatifs et les liens utiles. |
1. L’Histoire du canal :
« Un défi géographique, territorial, technique, culturel et historique, digne des plus grands travaux de l’Histoire. Relier Nantes, solidement tenu par la France, à Brest, proue fragile, bloquée au large par la Royal Navy. Contourner l’obstacle de l’océan dominé par l’ennemi héréditaire tout en restant sur l’eau… » Extrait du Vélo guide « La Bretagne à vélo » éd. Ouest-France
» C’est en effet, sous l’Empire, en 1804, que les travaux de construction de ce canal commenceront pour des raisons stratégiques avec la reprise des hostilités avec l’Angleterre et le Blocus continental. La supériorité de la flotte anglaise sur les mers oblige Napoléon Ier à assurer l’approvisionnement des arsenaux de Brest et Lorient par une voie fluviale intérieure la reliant à la Loire par Nantes.
Travaux titanesques de jonction entre quatre bassins fluviaux (Loire, Vilaine, Blavet, Aulne), huit rivières (Erdre, Isac, Oust, Blavet, Kergoat, Doré, Hyères, et Aulne), trois biefs de partage des eaux (Bout-de-Bois : 19,83m, Hilvern : 128,71m, Tranchée de Glomel : 183,85m) et 236 écluses pour un parcours de 360 km… Prisonniers de guerre espagnols, soldats déserteurs et bagnards de Brest, paysans, femmes et enfants vont s’échiner des années durant dans ces travaux. Le canal de Nantes à Brest est livré dans son intégralité à la navigation en 1842. » d’après le site Canaux de Bretagne
« Une trentaine d’années seront nécessaires pour franchir les trois lignes de partage des eaux, aménager les fleuves et les rivières, calculer l’approvisionnement en eau de chaque éclusage, allant chercher les eaux à plus de 60 km par des rigoles. Des hommes qui creusent, des hommes qui meurent, des péniches et des chevaux qui remontent le canal, une histoire qui s’écrit, une oeuvre humaine qui reste ! » Extrait du Vélo guide « La Bretagne à vélo » éd. Ouest-France
La batellerie bretonne va assurer à cette voie d’eau une vocation commerciale dans le transport de marchandises à l’intérieur de la province. La construction du barrage hydroélectrique de Guerlédan dans les années 30, interrompant la circulation fluviale de Pontivy à la mer, la construction de routes et le développement des voies ferrées marqueront le déclin des activités de transport sur le canal.
Le canal semblait condamné, mais sa vocation touristique le remet au cœur d’une dynamique économique, sociale, environnementale et au cœur de nombreux projets. d’après le site Canaux de Bretagne