Islande : piste, caldeira d’Aksja et champs de lave du Bárdarbunga !


Ce lundi, nous partons pour l’exploration à pied de la plus grande caldeira d’Islande, dont la dernière éruption de 1961 laissa derrière elle un impressionnant champ de lave, cinq cratères caractéristiques ainsi qu’une petite île au milieu du lac. Nuit sur place.

Petit déjeuner à 6h45, démontage des tentes et départ en bus vers 8h30 sous la pluie ! Heureusement celle-ci va s’arrêter progressivement ! Après un court épisode sur la route circulaire 1, nous prenons plein sud sur une piste caillouteuse et chaotique, c’est la fameuse F88 ou piste de l’Askja ! La route est jalonnée de panneaux jaunes mettant en garde les chauffeurs contre le caractère hautement périlleux de leur entreprise : succession de creux et de bosses, nombreux gués à traverser dont certains imposants ! la piste longe sur les 64 premiers km le fleuve glaciaire Jökulsá s’étalant en méandres. Les vues sont très belles et contrastées : désert gris, verdure et épilobes arctiques aux fleurs pourpres colonisant les berges du fleuve, montagnes de toutes les couleurs…. Premier arrêt à la hauteur les champs de pierre ponce de Vikursandur… Clément nous explique sur sa « Toshiba plastique » sa formation. Puis c’est l’arrivée au refuge d’Askja, installation et pique-nique !
L’après-midi 2 très belles balades :
– nous commençons par une longue marche dans la neige fondante où nous avons du mal à accrocher, pour atteindre le site de la caldeira d’Askja, une des plus grandes ! Celle-ci est partiellement remplie par les eaux bleu sombre du lac Oskjuvatn, le lac le plus profond d’Islande avec ses 217m  ! Posé à côté se trouve Viti, un petit cratère aux eaux turquoises et chaudes (environ 25°) ce qui en fait un lac recherché et prisé par les baigneurs ! 2 courageux de notre groupe y descendront pour faire quelques brasses !


– Reprise du bus pour prendre la fameuse piste F910 jusqu’au site des champs de lave crachées six mois durant (juillet 2014 – février 2015) par le Bárdarbunga, vomissant sa lave sur 85 km2 ! Nous marchons dedans avec précaution, les laves sont très pointues et très coupantes !


Nous rentrons au refuge, fatigués mais la tête encore pleine de magnifiques photos !

vers carnet de voyage

 

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